vendredi 27 décembre 2013

Stonehenge, un 27 décembre


Stonehenge dans votre visage, le 27 décembre 2008,
6 jours après le solstice de décembre
cliché  par Simon Wakefield, licence Creative Commons (clic pour informations)

La petite lucarne d'Internet permet des voyages immobiles sur les vagues des rêves ...

Esprit de noël, de la nouvelle lumière, Stonehenge, érigé entre - 2800 et - 1100, bien avant l'instauration de noël au IVème siècle de notre ère.

jeudi 26 décembre 2013

mardi 24 décembre 2013

Ma non-lettre au père noël

(ex catégorie chronique des jours d'antan)
réédition (24 décembre 2013) du Billet 32 , mis en ligne le 16 décembre 2008, vers 21h50.
Mon programme restera le même en ce noël 2013. 

dimanche 22 décembre 2013

Solstice de décembre ... écho

En écho à Solstice de décembre, grâce à un commentaire déposé lors de sa réédition de 2013

L'hiver ne fait que commencer
l'espoir du printemps est déjà là
laissons la place à la saison du blanc
qui est souvent un vrai enchantement
les jours se rallongeront lentement
les saisons ont leurs rites et leurs rythmes
ne bousculons pas la marche du temps
prenons le temps que la nature nous offre...
 ABC

Merci ABC pour ces mots de sagesse et de confiance en la vie qui va à son pas.

Nous ne devrions jamais être trop pressés. La semaine précédente nous avait encore cruellement appris que tout peut basculer en une minute. Un an après, je n'ai plus le souvenir de cet événement que j'avais omis de préciser.

jeudi 19 décembre 2013

Automne, de René Guy Cadou

Alors qu'Automne va laisser officiellement sa place à Hiver, juste le nez au vent des CROQUEURS DE MOTS, se souvenir de ses fragrances

mercredi 18 décembre 2013

Arsène, Le gentilhomme

Arsène, je ne peux faire autrement que de me rappeler ma madeleine radiophonique, l'indicatif attendu, la voix de Michel roux,  ce rendez-vous autour du poste pour écouter les nouvelles aventures d'Arsène Lupin autour de mes dix ans avec mes parents.

lundi 16 décembre 2013

Défi n°113 : "Par le bout du nez"

Par le bout du nez, c'est le titre de ce défi n°113 des CROQUEURS DE MOTS message de commandement plein d'embruns envoyé depuis La coquille par Cetautomatix.
 (consigne : 
Laissez vous mener.....

jeudi 12 décembre 2013

Le nez, de J.N. d'Arles

Cétautomatix, depuis la Coquille des CROQUEURS DE MOTS, nous menant par le bout du nez pour ce Défi n°113, je ne pouvais pas faire autrement que de rééditer ce blason qui figure dans le recueil de poésies que les éditions Gallimard consacrent à Louise Labé et Pernelle de Guillet, à la page 140 et 141

mercredi 11 décembre 2013

lundi 2 décembre 2013

jeudi 28 novembre 2013

L'assommoir, chanson de Delormel, Georgel et Buxeuil, vers 1920



"Quand les poules auront des dents ..." suggestion de Lenaïg pour le Défi n°112 des CROQUEURS DE MOTS.
Pour continuer dans la veine de cette semaine (25 novembre, Le monde d'Edmonde, ...) et du défi précédent.

mercredi 27 novembre 2013

Le monde d'Edmonde


Naguère la gironde Edmonde
Qui était gaie comme un pinson
Souriait, chantait à la ronde
Quand elle sortait de sa maison.

jeudi 21 novembre 2013

La grasse matinée, de Jacques Prévert

En écho à Sous les ponts de Paris, de Vincent Scotto et Jean Rodor, 1914,
pour le second jeudi en poésie du défi n°111 des CROQUEURS DE MOTS piloté par Eglantine-lilas

Sous les ponts de Paris, paroles de Jean Rodor, musique de Vincent Scotto

Une chanson passée dans le registre des chansons populaires et éternelles et dont le texte mérite bien d'être cité dans une rubrique de poésie

Sous les ponts de Paris, de Jean Rodor et Vincent Scotto* 1er refrain

Pour le second jeudi en poésie du défi n°111 des CROQUEURS DE MOTS, piloté par Eglantine-lilas, j'ai eu envie d'évoquer ceux qui n'ont, de tous temps, pas les moyens d'aller au café, à travers deux chansons qui se font écho l'une l'autre

mercredi 20 novembre 2013

jeudi 14 novembre 2013

Au café, de Charles Cros

Puisque Eglantine-Lilas, dans le Défi n°111 des CROQUEURS DE MOTS, nous invite à faire causer les chaises d'un bistro, voici ce poème de Charles Cros (oui celui de l'Académie du même nom car elle a été créée en son honneur).

mercredi 13 novembre 2013

Adrienne

Adrienne

Dans le regard embué de ma mère
Mille étoiles pour dire Adrienne
Cette mère idéale, non la mienne,
Ton absence tant racontée Grand-mère !

lundi 11 novembre 2013

Nous n'irons plus au bois ...

... La colombe est blessée

Ecouter la très belle chanson écrite et chantée par Jacques Brel suivie de l'interprétation d'une formidable et trop méconnue version en anglais par Joan Baez ICI

jeudi 7 novembre 2013

Les embarras de Paris, de Boileau (extraits)

Pour le second jeudi en poésie sous le signe du défi n°110 des CROQUEURS DE MOTS où les moussaillons étaient invités à enfiler leurs bottes pour éclabousser sans complexe en sautant dans les flaques par le pilote Cétotomatix de la Coquille des Croqueurs, tout droit sorti du néon de Tricôtine, amirale d'active, vaillante releveuse des défis de l'amiral fondateur Brunô.

mercredi 6 novembre 2013

Jorick, y a pas un hic ?

Quand Jill bill me surprend dans ses choix de prénoms, c'est dans les grandes largeurs ! 
Jorick, inconnu à mon bataillon mais avec cette terminaison, je l'aurais bien baptisé irlandais ou breton ...

lundi 4 novembre 2013

Défi n°110 : "Plein les bottes"

Pour Tricôtine et son Cétotomatix créé par son néon pour maintenir à flot la vaillante Coquille des CROQUEURS DE MOTS avec ce Défi n°110.

J'enfilai mes bottes

dimanche 3 novembre 2013

Sans frontières et sans mots ...

Avec une infinie tristesse, en humble hommage à deux reporters

Reporter -photographe, en contre-jour prise à la journée d'ouvertureFestival d'IdF2011



Pour mémoire

Festival d'IdF 2013 : thème ALTER EGO, MUSIQUES EN PARTAGE, avec, au Domaine de villarceaux, voix d'Afrique du Sud

Festival dIdF 2012 : thème DIASPORAS, MUSIQUES EN PARTANCE et en ouverture à villarceaux, les multiples couleurs de la musique de NEW YORK

Festival d'IdF 2011 : thème D'UN MONDE A L'AUTRE Cette journée à Villarceaux focalisait sur les Terres de Bretagne

Festival d'IdF 2010 : thème IVRESSES Musiques entre Ciel et Terre,débutant la saison à Villarceaux avec Viva Argentina

.

et pour compléter

Festival d'IdF 2014 : thème TABOUS, MUSIQUES ET INTERDITS, avec, au Domaine de villarceaux, Colombia !

Festival d'IdF 2015 : thème AVENTURES, MUSIQUES VAGABONDES, avec, au Domaine de Villarceaux, Maroc en scène




jeudi 31 octobre 2013

Flaques, deux "poèmes" sortis de mon ciboulot**

Pour le défi n°110 des CROQUEURS DE MOTS lancé depuis la vaillante Coquille dont le pilotage a été confié par notre amirale Tricôtine à la bienveillance de Cétotomatix, j'ai rechaussé les bottes de ma mémoire pour respirer en souvenir l'air vivifiant de "La reine de l'iode".

jeudi 24 octobre 2013

L'Océan, chanson, de Bertal, Maubon et Spencer

Chanson créée par Adolphe Bérard en 1905 ou 1906
Paroles de Bertal et Louis Maubon, Musique d'Émile Spencer

L'écouter ICI, sur le site Du temps des Cerises aux Feuilles mortes

L’Océan

1er couplet

Là bas sur l’océan
Dans le phare qui scintille
Le gardien vigilant
Demeure sans famille
Seul dans l’immensité
Quand le flot se soulève
Parfois comme dans un rêve
Il se prend à chanter

L’océan sous sa garde
Le soir fait miroiter
Sous la lune blafarde
Ses rayons argentés 
Dans cette apothéose
Porte vers l’horizon
Sa joyeuse chanson
De l’océan grandiose.

2ème couplet

Mais un soir le gardien
Quelque folie en tête
Au village voisin
Va revoir sa brunette
Près d’elle il s’attarda
Car elle était jolie
Mais le phare vigie
Ce soir n’éclaire pas

L’océan sans son garde
Parait désorienté
Les étoiles hagardes
Ont terni leur clarté
Prenez garde au naufrage
Pauvres petits bateaux
Balancés par les flots
Car l’océan fait rage

3ème couplet

Au village voisin
Des gens courent dans l’ombre
On sonne le tocsin
Pour un bateau qui sombre
Pour lui porter secours
Le gars dans l’eau s’élance
Mais les flots par vengeance
Le prennent pour toujours

L’océan n’a plus de garde
Car dans l’obscurité
C’est la folle camarde
Qui vient de l’emporter
Sorcière toujours avide
Elle entraîne au lointain
Celui qui fut gardien
De l’océan perfide
Chanson créée par Adolphe Bérard,
texte de Marcel Bertal et Louis Maubon,
musique de Emile Spencer, version de 1911

Adolphe Bérard, chanteur, 1870 - 1946

Marcel Bertal et Louis Maubon, paroliers (~1880 - 1957)

Emile Spencer, 1859 - 1921, auteur de nombreuses musiques de chansons du début du XXème siècle dont la plupart sont oubliées, mais quel Français ou Francophone ne connait pas (du moins ceux qui ont mon âge ou plus) Ah les petits pois ... créée par Dranem ?

Cette chanson m'est parvenue par le cahier noir de mon père, qui, à ses heures perdues, notait les paroles des chansons entendues et/ou apprises par coeur, pendant son service militaire en 1924 à Agadir.




1ère édition de ces paroles le jeudi 15 juillet 2010

mercredi 23 octobre 2013

Sauveur, avec un V

Pas facile à porter Sauveur !
L'imagine-ton antihéros, replié sur lui-même, craintif ou vitupérant en énergumène agité ?
Sauveur mais de quoi, de qui ?

lundi 21 octobre 2013

Défi n°109 : "Soirée au phare"

article programmé, blog en semi-pause
Pour le défi n°109 des CROQUEURS DE MOTS proposé par Fanfan

Il avait atteint sans peine le rocher. Contrairement à ses craintes, la mer était devenue d'huile dès le premier coup de rame.

jeudi 17 octobre 2013

Booz endormi, de Victor Hugo

en guise de premier jeudi en poésie pour Fanfan et son défi n°109 pour les CROQUEURS DE MOTS
et en prolongement des festivités d'hier à La cour de récré de JB


Booz endormi

Booz s'était couché de fatigue accablé ;
Il avait tout le jour travaillé dans son aire ;
Puis avait fait son lit à sa place ordinaire ;
Booz dormait auprès des boisseaux pleins de blé.

Ce vieillard possédait des champs de blés et d'orge ;
Il était, quoique riche, à la justice enclin ;
Il n'avait pas de fange en l'eau de son moulin ;
Il n'avait pas d'enfer dans le feu de sa forge.

Sa barbe était d'argent comme un ruisseau d'avril.
Sa gerbe n'était point avare ni haineuse ;
Quand il voyait passer quelque pauvre glaneuse :
- Laissez tomber exprès des épis, disait-il.

Cet homme marchait pur loin des sentiers obliques,
Vêtu de probité candide et de lin blanc ;
Et, toujours du côté des pauvres ruisselant,
Ses sacs de grains semblaient des fontaines publiques.

Booz était bon maître et fidèle parent ;
Il était généreux, quoiqu'il fût économe ;
Les femmes regardaient Booz plus qu'un jeune homme,
Car le jeune homme est beau, mais le vieillard est grand.

Le vieillard, qui revient vers la source première,
Entre aux jours éternels et sort des jours changeants ;
Et l'on voit de la flamme aux yeux des jeunes gens,
Mais dans l’œil du vieillard on voit de la lumière.

Donc, Booz dans la nuit dormait parmi les siens ;
Près des meules, qu'on eût prises pour des décombres,
Les moissonneurs couchés faisaient des groupes sombres ;
Et ceci se passait dans des temps très anciens.

Les tribus d'Israël avaient pour chef un juge ;
La terre, où l'homme errait sous la tente, inquiet
Des empreintes de pieds de géants qu'il voyait,
Etait mouillée encore et molle du déluge.

Comme dormait Jacob, comme dormait Judith,
Booz, les yeux fermés, gisait sous la feuillée ;
Or, la porte du ciel s'étant entre-bâillée
Au-dessus de sa tête, un songe en descendit.

Et ce songe était tel, que Booz vit un chêne
Qui, sorti de son ventre, allait jusqu'au ciel bleu ;
Une race y montait comme une longue chaîne ;
Un roi chantait en bas, en haut mourait un dieu.

Et Booz murmurait avec la voix de l'âme :
" Comment se pourrait-il que de moi ceci vînt ?
Le chiffre de mes ans a passé quatre-vingt,
Et je n'ai pas de fils, et je n'ai plus de femme.

" Voilà longtemps que celle avec qui j'ai dormi,
O Seigneur ! a quitté ma couche pour la vôtre ;
Et nous sommes encor tout mêlés l'un à l'autre,
Elle à demi vivante et moi mort à demi.

" Une race naîtrait de moi ! Comment le croire ?
Comment se pourrait-il que j'eusse des enfants ?
Quand on est jeune, on a des matins triomphants ;
Le jour sort de la nuit comme d'une victoire ;

Mais vieux, on tremble ainsi qu'à l'hiver le bouleau ;
Je suis veuf, je suis seul, et sur moi le soir tombe,
Et je courbe, ô mon Dieu ! mon âme vers la tombe,
Comme un bœuf ayant soif penche son front vers l'eau. "

Ainsi parlait Booz dans le rêve et l'extase,
Tournant vers Dieu ses yeux par le sommeil noyés ;
Le cèdre ne sent pas une rose à sa base,
Et lui ne sentait pas une femme à ses pieds.

Pendant qu'il sommeillait, Ruth, une moabite,
S'était couchée aux pieds de Booz, le sein nu,
Espérant on ne sait quel rayon inconnu,
Quand viendrait du réveil la lumière subite.

Booz ne savait point qu'une femme était là,
Et Ruth ne savait point ce que Dieu voulait d'elle.
Un frais parfum sortait des touffes d'asphodèle ;
Les souffles de la nuit flottaient sur Galgala.

L'ombre était nuptiale, auguste et solennelle ;
Les anges y volaient sans doute obscurément,
Car on voyait passer dans la nuit, par moment,
Quelque chose de bleu qui paraissait une aile.

La respiration de Booz qui dormait
Se mêlait au bruit sourd des ruisseaux sur la mousse.
On était dans le mois où la nature est douce,
Les collines ayant des lys sur leur sommet.

Ruth songeait et Booz dormait ; l'herbe était noire ;
Les grelots des troupeaux palpitaient vaguement ;
Une immense bonté tombait du firmament ;
C'était l'heure tranquille où les lions vont boire.

Tout reposait dans Ur et dans Jérimadeth ;
Les astres émaillaient le ciel profond et sombre ;
Le croissant fin et clair parmi ces fleurs de l'ombre
Brillait à l'occident, et Ruth se demandait,

Immobile, ouvrant l’œil à moitié sous ses voiles,
Quel dieu, quel moissonneur de l'éternel été,
Avait, en s'en allant, négligemment jeté
Cette faucille d'or dans le champ des étoiles.
Victor Hugo, La Légende des siècles,
I D'Eve à Jésus, (première série, éd. 1859)


Ruth et Booz, Frédéric Bazille, 1870

mercredi 16 octobre 2013

Ruth pour compagne ...

J'imagine certains jeux de mots...  Peut-être est-ce la raison de sa rareté en France ? Pour une fois que des parents penseraient à celle qui le porterait ...

jeudi 10 octobre 2013

A la fenêtre pendant la nuit ..., de Victor Hugo

Pour les jeudis en poésie des CROQUEURS DE MOTS, dans le cadre du défi n°108 proposé par M'amzelle Jeanne.
En cherchant vainement à resituer cet extrait dans l'oeuvre de Victor Hugo, j'ai eu la surprise agréable d'ouvrir cette fenêtre complice ICI (en noir les mots de Victor Hugo, en bleu les mots de celle qui tient cette page, Elyse

A la fenêtre, pendant la nuit1 I

Les étoiles, points d'or, percent les branches noires ; 
Le flot huileux et lourd décompose ses moires 
Sur l'océan blêmi ; 
Les nuages ont l'air d'oiseaux prenant la fuite ; 
Par moments le vent parle, et dit des mots sans suite,
Comme un homme endormi.

Tout s'en va. La nature est l'urne mal fermée. 
La tempête est écume et la flamme est fumée. 
Rien n'est, hors du moment, 
L'homme n'a rien qu'il prenne, et qu'il tienne, et qu'il garde. 
Il tombe heure par heure, et, ruine, il regarde 
Le monde, écroulement.

L'astre est-il le point fixe en ce mouvant problème ? 
Ce ciel que nous voyons fut-il toujours le même ? 
Le sera-t-il toujours?
L'homme a-t-il sur son front des clartés éternelles ? 
Et verra-t-il toujours les mêmes sentinelles 
Monter aux mêmes tours ? 
Victor Hugo2Les contemplations - aujourd'hui, Livre sixième, IX, I,
poème écrit en 1854, recueil publié en 1856

2. Victor Hugo, poète, dramaturge, écrivain français, 1802 - 1885
3. Les contemplations, article wikipedia

lune au dessus de la Galerie nationale de la tapisserie de Beauvais dont la façade est animée de projections lumineuses