jeudi 21 novembre 2013

Sous les ponts de Paris, de Jean Rodor et Vincent Scotto* 1er refrain

Pour le second jeudi en poésie du défi n°111 des CROQUEURS DE MOTS, piloté par Eglantine-lilas, j'ai eu envie d'évoquer ceux qui n'ont, de tous temps, pas les moyens d'aller au café, à travers deux chansons qui se font écho l'une l'autre


le poème La grasse matinée, de Jacques Prévert, mis en musique par Joseph Kosma, paru dans le recueil Paroles en 1946, au lendemain d'une guerre et chanté par Montand ou Mouloudji ou encore Marianne Oswald

et cette chanson de 1914, dont j'ai mis en ligne les paroles en entier ICI

Sous les ponts de Paris, lorsque descend la nuit, 
Tout’s sort’s de gueux se faufil’nt en cachette 
Et sont heureux d'y trouver une couchette, 
Hôtel du courant d’air, où l’on ne paie pas cher, 
L’parfum et l’eau c’est pour rien mon marquis 
Sous les ponts de Paris. 

1er Refrain de Sous les ponts de Paris, 1914, paroles de Jean Rodor sur une musique de Vincent Scotto.

interprètes Aimé Doniat, Maurice Chevalier, Lucienne Delyle et Georgel, Albert Préjean**.

Vincent Scotto, compositeur français, 1874 - 1952
Jean Rodor, parolier et chanteur français, 1881 - 1967
** Albert Préjean, acteur et chanteur français, 1894 - 1979, père de l'acteur Patrick Préjean