mercredi 30 décembre 2009

Défi n°18 : Accroche blog en acrostiche

~ Billet 310 ~
Pour terminer l'année en phosphorant des méninges, Brunô propose pour les Croqueurs de mots des Maux  Mots de tête en acrostiche pour (re)-présenter notre blog. Pas simple d'accrocher les lecteurs (trices) en quelques phrases contraintes.

dimanche 20 décembre 2009

Un air de diva pour un arbre (4 et fin)

Un air de diva début ; (2) ; (3) ; (4)

Le dernier argument, celui qui faisait l'objet de l'ire de La Dame, l'Arbre, mon père aurait pourtant dû se souvenir que j'en approuverais la colère. Je n'avais pas la parole mais je l'ai prise sans hésiter lorsque j'ai enfin su que tout ce tumulte venait d'un arbre qu'il ne fallait pas abattre.

vendredi 18 décembre 2009

Défi n°16 : votre lettre m'est arrivée par erreur

Billet rédigé le 14 juillet 2015 en revisitant mes anciens jeux d'écriture pour les mots de tête de Brunô, au début des CROQUEURS DE MOTS

Je n'ai pas retrouvé d'écrit correspondant à cette consigne et je ne sais pas si je l'ai faite ou non. Je crois que non.

Un air de diva (2) ...

Un air de diva début ; (2) ; (3) ; (4)

Mais pourquoi donc était-il si courroucé, mon papa ?

jeudi 17 décembre 2009

Un air dans les airs (1) ...

Un air de diva début ; (2) ; (3) ; (4)

Peut-être que certains se souviennent de mon tag sur les six vérités et un mensonge.
Le sujet de
 Hélène pour le 26e Geste du Colibri zen de cette semaine, Atmosphère, me donne l'occasion de revenir sur cette anecdote.

mercredi 16 décembre 2009

vendredi 11 décembre 2009

Défi n°15 : Menu gourmand en rondibelles

~ Billet 288 ~
Brunô, notre Croqueur de mots, voulait cette semaine des rondibelles comme mots de tête n°15.
Il explique très bien ce dont il s'agit et j'enrichis mon vocabulaire.

dimanche 29 novembre 2009

Défi n°13 : quatrième à droite (l'ascenseur)

~ Billet 279 ~
Brunô, notre Croqueur de mots en chef, a déjà avalé ascenseurmonterescalier,immeublecageétage, bon, courage.
Pour
 écrire sur l'ascenseur, comment va-t-on faire sans ces mots-là ?

mercredi 25 novembre 2009

mercredi 18 novembre 2009

Prudence papillonne ?

C'est reparti pour le bal des prénoms du mercredi, à la guinguette de laRécréa-bigornette.

Défi n°12 : Ca va pas fort ...

~ Billet 262 ~
Les
 Croqueurs de mots ont la folie des grandeurs, aux Mots de Tête n°12, pensez ! Demander "Comment ça va ?" à des célébrités ! Eh, Comment ça va Brunô ? Non je déc...

mercredi 11 novembre 2009

Défi n°11 : Le klaxon (2) : la fugue

~ Billet 254 ~
Eh bien oui, vous avez peut-être deviné que j'allais faire parler d'Aymard, le klaxon. C'est qu'il en aurait des choses à raconter, s'il pouvait se faire comprendre !
C'est
 Brunô, un grand dévoreur parmi les Croqueurs de mots, qui attend nos mots de tête n°11 pour apaiser sa faim.

Faire parler un objet, quand son langage est inconnu, pas facile, n'est-ce-pas ? Et je vous entend d'ici ...

Le klaxon (1) : Aymard

Je profite de la ronde des prénoms du mercredi de la Récréa-Bigornette pour vous présenter brièvement Aymard.

jeudi 5 novembre 2009

Défi n°10 : Retour d'un grand frère

Pour les Croqueurs de mots, voici dix mots pour les Mots de tête n°10 de Brunô.
Utiliser dans cet ordre dans un texte dont la forme et le sujet sont libres :
valise, bleu, travailler, pensées, train, éclatante, écrire, rêve, voyage, équivoque.

mercredi 4 novembre 2009

Hommage à un jardinier de la Terre

~ Billet 243 ~

Pour qui cet hommage ?
A l'un des premiers humains, rencontré plus par mes proches et mes maîtres que par la fréquentation directe de ses livres,
Et qui pourtant tient une grande place dans ce qui m'a construit, non seulement dans ma démarche de pensée, mais aussi dans ma façon d'être au monde.

« Le vrai jardinier
se découvre devant la pensée sauvage. »
Jacques Prévert, Fatras, 1966,
 Adonides, 1972,1975


Je vous invite dans mes pensées vagabondes  I, II et III

Mais sans doute avez-vous déjà deviné à qui Jacques Prévert rendait déjà hommage dans les Fatras mis en chantier dès 1960

Claude Lévi-Strauss
La pensée sauvage, Plon 1962

Pour aller plus loin :l'hommage de l'Unesco, l'info de Métro
Et France Culture, France Inter, ARTE ...

Claude Lévi-Strauss, 28 novembre 1908 - 30 octobre 2009, anthropologue et ethnologue français dont l'influence a été majeure sur les sciences humaines et sociales dans le monde

dimanche 1 novembre 2009

Défi n°09 : Et si la lecture se donnait à voir ?

~ Billet 241 ~
Pour les
 Croqueurs de mots, Brunô nous demandait de siffler un tautogramme en S, pour le mots de tête n°9, cette semaine.

Permettez-moi d'en profiter pour vous souffler une idée de sortie si vous aimez comme moi les livres et la lecture.
J'ai entendu le son Ssss qui peut être t ou c et non la lettre S qui peut aussi être zz

mercredi 28 octobre 2009

Dans la famille des prénoms, je voudrais la fille

Vous vous souvenez sans doute de mes incertitudes quant aux raisons de l'embonpoint de   Léonce.

Depuis l'autre dimanche où je m'en suis allée quérir des nouvelles du bouleau libertaire, j'ai eu la confirmation qu'il s'agissait bien de l'attente fébrile d'un heureux événement.

mercredi 21 octobre 2009

Messire Fulbert

La ronde des prénoms du mercredi de la Récréa-bigornette continue avec l'arrivée d'un nouveau cavalier pour Bigornette, j'ai nommé le Chevalier Fulbert de la Motte au pré Vert.

Défi n°08 : Trios volants autour de fleurs

~ Billet 230 ~
Pour les
 Croqueurs de mots qui se nourrissent de mots de tête en vers par trois en triolets reliant un animal, un fragment de paysage, un moment de la journée, à une sensation, un mouvement.

samedi 17 octobre 2009

Défi n°07 : Le manuel du Consommateur en dix leçons

~ Billet 226 ~
Brunô, le directeur de la collection Les mots de tête,
 aux éditions
 Croqueurs de mots se penche pour le n°7 sur la mauvaise conscience du consommateur. Mais grâce à nos boites à outils universelles, ce malaise passager devrait très vite disparaître au grand bénéfice de ...

dimanche 11 octobre 2009

Défi n°06 : Un point bien particulier

~ Billet 220 ~Pour la communauté des Croqueurs de mots en ses sixièmes mots de tête occasionnés par l’énigme d'un testament particulier, sur les traces duquel Brunô a lancé ses fins limiers (nous), voici ma petite contribution, subtil mélange de rêve et de réalité.(pas modeste, la blogueuse ...)
L'indice : l'auteur du testament est celui qui ne possède rien mais donnera beaucoup.

jeudi 17 septembre 2009

Défi n°3 : Ouvrir la fenêtre au monde ...

~ Billet 200 ~

Pour le Mots de tête n°3 de Brunô pour les Croqueurs de mots, et comme j'ai d'autres projets dans la vie et pour le blog, Brunô me donne l'occasion de rééditer le trompe l’œil peint par ma sœur Jacotte pour un fond de couloir aveugle.
Bigornette ne nous en voudra pas, ni à Brunô, ni à moi, si j'en profite pour republier ici le poème que j'avais écrit pour son jeu d'avril.

vendredi 11 septembre 2009

Défi n°2 Du pied à la tête : L'homme à la chaussette trouée

~ Billet 196 ~
Mots de tête n°2 de Brunô pour sa jeune communauté Croqueurs de mots
Présenter la quatrième de couverture de votre roman l'homme à la chaussette trouée.




Qui sortira vainqueur de ce jeu où l’arbitre est constamment dépassé par l’absence de règle des footeux face à des savateux complètement débordés, mais forts de leur art traditionnel ?
Méditant sur l’éternel retour du trou de chaussette au gros orteil, Manuel Panar, pauvre héritier d’un savetier ruiné, en conclut que le gros orteil est trop épris de liberté pour supporter quelque enfermement. Plutôt que de se convertir en repriseur, perspective peu réjouissante, il décide de fabriquer des chaussettes à trou, pour laisser à l’extrémiste appendice une autonomie calculée. L’entreprise a son petit succès et il en vient à louer un étal au marché.
Jusqu’au jour où un riche voyageur lui achète d’un coup la totalité de son stock.
La belle aubaine, se dit-il en imaginant déjà l’achat d’une seconde machine !
Quelle n’est pas alors sa surprise, un peu plus tard, de voir la marée chaussée débarquer au marché et lui confisquer son stand pour fabrication et vente sans licence …

Né d’un père européen héritier des deux mille familles et d’une mère descendante d’incas par son père et de conquistadors par son père, Mones Carpin utilise sa triple culture pour dérouler dans un conte métaphorique le fils usé de l’éternelle lutte du pot de terre et du pot de fer, ou plutôt du mocassin et du brodequin.
Habitué des essais dans son domaine d’excellence, l’ethnoanthropologie, il signe là un premier roman truculent et prometteur. 

dimanche 6 septembre 2009

Une rentrée à la retraite

~ Billet 192 ~ 
Pour le thème de la semaine de Dana : C'est la rentrée
 
Quest-ce qu'une rentrée ?
Quand la retraite a remisé les mots vacances et travail au placard.
Quand les plus fats vous classent dare dare au rang des ringuards,
Quand les plus faux vous disent déjà ! mais vous avez quel âge ?
Quand les envieux font Quelle chance de profiter du paysage.!
Quand les compatissants insistent, mais tu ne t'ennuies pas trop ?
Et quand tous en même temps vous sollicitent bien trop tôt..

La rentrée, c'est la lettre du percepteur,
La nuit allumer les radiateurs,
Le soir plus tôt allumer la lumière
Se soucier pour ses enfants,
Attendre les calendriers
De ses activités préférées.
Chorale, pastel,
conférences et cinéma.
Pour l'écriture c'est à toute heure,
La lecture le soir au coucher,
Et au milieu des nuits d'insomnie.

J'aurais  remonté le temps
Pour vous parler d'autres rentrées.
Mais toute une vie de premiers jours
Ne peuvent se résumer dans un billet.
De beaux souvenirs, d'autres terribles.
Chaque rentrée était une aventure
Où mille projets cotoyaient le mystère
D'un avenir entrouvert
Sur des contrées indociles.
Le temps est toujours devant soi
Un abîme de jours inconnus,
A cultiver dans ses instants
De fragiles bonheurs si fugaces,
Qu'il ne faut pas laisser échapper
Même la plus infime trace.
                     Jeanne Fadosi, dimanche 6 septembre 2009


Défi n°1 : Un 1 et un 0 (zéro) font toujours 10

Réédition du ~ Billet 191 ~ à l'occasion de l'été 2011  le 4 juillet 2011 (première édition 6 septembre 2009)
Pour les mots de tête n°1 de Brunô pour sa nouvelle communauté Croqueurs de mots.

mercredi 26 août 2009

Casimir ... quasi miroir !

Toujours un peu en vacances. Pardon, Bigornette, de ne pas faire plus d'effort pour le prénom du mercredi de la Récréa-Bigornette
Mais ce  digne souffleur de verre qui fait à juste titre la fierté du Musée des traditions verrières d'Eu, il me semble que le prénom de Casimir lui va à merveille.

dimanche 9 août 2009

Du paradoxe à l'oxymore

Le paradoxe

"Le paradoxe, c'est le nom que les imbéciles donnent à la vérité."
Paul Valéry

Si réellement, Paul Valéry a écrit cela, il est important de le situer dans son contexte (que j'ignore une fois de plus : internet fourmille de citations, mais rarement référencées avec précision), car au pied de la lettre, cela semble, pardonnez mon outrecuidance, une belle imbécillité.
 
N'ayez crainte, je ne me place pas au dessus de cette évidence que j'avais déjà cité dans Pensées tourneboulées
Michel Tournier a veillé au grain dans Vendredi ou les limbes du Pacifique :
« L'intelligence et la bêtise peuvent habiter dans la même tête sans s'influencer le moins du monde, comme l'eau et l'huile se superposent sans se mêler. » 
Revenons à la définition du paradoxe.
Le paradoxe est une opinion, proposition contraire au sens commun selon linternaute.com. C'est en réalité la définition étymologique, (par opposition à l'orthodoxe)

Mais j'aime beaucoup mieux celle donnée par  Techno-sciences.net

que je recopie ici, (mais vous la trouverez ainsi que son contexte au lien donné).
« Un paradoxe est une proposition qui contient ou semble contenir une contradiction  logique, ou un raisonnement qui, bien que sans faille apparente, aboutit à une absurdité, ou encore, une situation qui contredit l'intuition commune. Le paradoxe est un puissant stimulant pour la réflexion. Il nous révèle soit les faiblesses de l'esprit humain et plus précisément son manque de discernement, soit les limites de tel ou tel outil conceptuel. C'est ainsi que des paradoxes basés sur des concepts simples ont souvent amené à de grands progrès en science ou en philosophie. »

quelques exemples de paradoxes :

Le paradoxe de la poule et de l’œuf ...        lequel a précédé l'autre ?
Le paradoxe du chat de Schrödinger (en physique quantique)

Si la volonté de dépasser des paradoxes permet à la science de progresser comme c'est le cas en physique ou en mathématique, le maniement des paradoxes est aussi un art du discours bien connu des orateurs pour manipuler le lecteur ou l'auditeur, avec discrétion et, las ! efficacité.

Relevons quelques utilisations du paradoxe :
l'amalgame sémantique ou contextuel, notamment pratiqué par glissement de sens subtil
l'absence de démarcation
le raisonnement sournois, dissimulant habilement une erreur dans la démonstration.

C'est ce à quoi j'ai tenté de faire allusion dans le billet sur "marron" même si j'ai omis d'autres paradoxes liés à ce mot,
comme le fait de désigner, selon le contexte une personne qui est dupée "être marron" ou une personne qui dupe "un avocat marron".


L'oxymore
L'oxymore et un nom masculin dont la musique chante à mes oreilles. Pourtant c'est une variété particulière du paradoxe, un chef d'oeuvre de langue, qui dans une même expression réunit deux mots sémantiquement opposés appartenant à des catégories syntaxiques différentes.

Cette fois-ci, je vous renvoie à nouveau à
 wikipédia d'où j'ai relevé quelques oxymores célèbres :

De [l'
"obscure clarté" de Corneille dans Le Cid, acte IV, scène III jusqu'aux "fous nornaux" de Pierre Desproges en passant par Jean de la Fontaine dont la tortue dulièvre et la tortue "se hâte avec lenteur" et "dans un silence assourdissant" d'Albert Camus dans La chute.

C'est à peu près ce qu'il me semble de « Guerre des bisous ».

Alors, je veux bien envoyer des bisous (avec un s : ce n'est rien de tout cela bijou,caillou, hibou, genou, pou, joujou, chou), mais il ne sera pas question de guerre,

               un mot dont il me semble primordial de ne pas en atténuer le sens,
                            pour ne jamais en oublier l'absurdité !


Des bisous virtuels aussi car avec la progression à bas bruit de l'épidémie de grippe H1N1, il sera bientôt recommandé d'éviter les bisous et autres manifestations d'affection.

Bisous à vous qui passez par ici et belle fin de soirée






samedi 27 juin 2009

Arbre

Billet 137 ~ ex-catégorie l'hebdo des casse-têteDana est partie avec ses ânes en nous confiant ses arbres pour le thème de la semaine.
Elle ne s'en éloignera pas autant que Brassens dont le regret nous a valu une bien belle chanson et peut-être cherchera-t-elle à monter plus haut.


L'arbre offre son ombre
Filtre l'air tiède et venteux
Nourrit de ses fruits.
                                                       Jeanne Fadosi, vendredi 26 juin 2009

vendredi 26 juin 2009

Si les saisons étaient ...


Billet 136 ~ (ex-catégorie Le geste du colibri)
Le septième geste du colibri nous invite à réfléchir aux différentes saisons.

Saisons : un nom qui renvoie à des réalités bien différentes selon l'endroit de la planète où on vit, entre les quatre saisons des climats tempérés et la saison sèche et la saison des pluies de toutes les contrées de moussons, sans oublier l'Afrique équatoriale et les pays à l'éternel printemps ou à l'éternel hiver ...

Un nom qui s'attache à des imaginaires multiples à travers les mythes, les légendes, les textes spirituels ou philosophiques, les arts, ...
tous les arts ...

Si le printemps était un cinéaste, ce serait Takeshi Kitano



pour les arbres en fleurs dont il a fait un personnage dans son film Dolls de 2002

Si l'été était un peintre, ce serait Van Gogh
pour la manière dont il a exalté le soleil ardent et les blés murs


source Wikimédia (cliquez sur le lien pour en savoir plus)
Si l'automne était un poète, ce serait Guillaume Apollinaire
pour le poème appris dans mon enfance


"Dans le brouillard s'en vont un paysan cagneux
Et son bœuf lentement dans le brouillard d'automne"


Si l'hiver était un chanteur, ce serait Gilles Vigneault
pour "[son] pays ce n'est pas un pays c'est  l'hiver"



des cinéastes, Eric Rohmer pour ses contes



Takeshi Kitano encore pour Dolls










Si les saisons étaient l'essence de la vie et du temps, le rythme d'un seul film
ce serait :

Printemps été automne hiver et printemps

de Kim Ki-Duk

et dont l'article du Monde  vous dira beaucoup sur mon choix.

vendredi 12 juin 2009

Mes premières indignations ...

~ Billet 126 ~

. . . Celles dont je me souviens en tous cas.

C'était une controverse assez vive avec mon petit voisin. Nous avions trois ans tous les deux et la discussion, âprement argumentée de part et d'autre portait sur le commandement du papa ou de la maman, des droits et des devoirs des enfants, des subtiles (déjà) distinctions de ceux-ci entre les garçons et les filles.

Inutile d'aller chercher bien loin d'où me venaient mes convictions.



Ma maman m'a parlé très tôt de son enfance et de sa jeunesse. Il faut dire que je lui posais beaucoup de questions auxquelles j'ai eu la chance qu'elle ait toute la patience du monde pour y répondre.







Vous devinez bien sûr que mon voisin, Petit Paul prétendait que c'était les papas qui commandaient.

Nous n'en serions pas venus aux mains, il y avait beaucoup trop d'affection entre nous .... Et le grillage entre nos deux cours. Et Petit Paul qui restait sur le seuil de sa maison, sagement, les cheveux mouillés.

Mais chacun campait fièrement sur ses positions.

- Viens me le dire plus près si tu oses !

Petit Paul ne bougeait toujours pas du seuil.

- Allons viens, puisque c'est les garçons qui commandent, que tu dis !

- Je ne peux pas.

- Pourquoi ?

- Je n'ai pas le droit.

- Pas le droit de quoi ?

Une voix de soprane, douce et ferme, nous parvint de sa cuisine.

- Petit Paul, viens ici, tu ne sors pas les cheveux mouillés, gare au rhume, sinon.

Petit Paul est allé vers sa maman sans l'ombre d'un nuage sur sa figure, tandis que je lui disais :

- Ah ! tu vois bien que ce sont les mamans qui commandent !

Et n'hésitez pas à en apprendre un peu plus sur l'histoire du travail des enfants en France