mardi 3 mars 2009

Les mardi se suivent ...

~ Billet 61 3 mars 2009 ~
Pour le thème sur le café proposé par Bigornette pour ses parchemins
Les mardi se suivent et ...  ne se ressemblent pas. Ce matin, je rêvasse en sirotant mon bol de thé nature. Demain, j'y  remettrai du lait, j'aime tant ce petit goût de noisette !
De quoi te plains-tu ma vieille ! Ce n'était rien qu'un petit dérangement passager.
Quand il en est tant qui se bagarrent crânement avec des vraies saloperies.
Tiens ; MaousArtistDéfiantl'Olibrius, j'aime bien visiter son blog. Il va rester en jachère quelque temps mais je vais y aller quand même, histoire de lui dire qu'on ne l'oublie pas et,  si possible, lui apporter un peu de légèreté.
Est-ce l'homme au foulard rouge dans son allée d'hiver de Mado dont rêve secrètement et si joliment  Oxygène ?
Pardon pour le thé, cela fait plus de trente ans que j'ai abandonné le  café au lait du matin, trop pesant pour les heures suivantes. A l'époque, j'arrivais à reconstituer le vrai goût du thé anglais de mon enfance, avec deux sucres, quelle hérésie ! Mes papilles s'en satisfaisaient.
La radio bourdonne dans son coin sans que j'y prête attention. Décidément ces tartines fraîchement grillées et beurrées. Hm mm ! Je préfère aux biscottes. Mardi dernier, vous m'auriez trouvé en tête à tête avec un bol d'eau chaude au citron et au miel et une wasa, sorte de biscotte scandinave, sans rien dessus. Si encore j'avais eu une salade d'ananas pour l'accompagner ! Il parait que c'est très efficace pour faciliter les digestions.
Et comme Dana nous avait convié sur la toile à y apporter des masques, je n'avais rien trouvé de mieux que de franchir, pas du tout allègrement, la porte du virtuel au réel pour faire de mon visage un masque terreux du plus bel effet pour La nuit des morts vivants !
Aujourd'hui, la radio bourdonne dans son coin sans que j'y prête attention. Je voudrais bien mettre au propre mes deux textes pour Bigornette. Mais tiens, voilà que la radio me parle à moi. Il y est question de bigorneau justement. C'est l'heurede la revue de presse. Mon cœur s'affole. Qu'est-il donc arrivé au Bigorneau pour faire la une de ma radio préférée ?
Bigre ! C'est tous les bigorneaux qui sont en danger ! Avec le chamboule tout climatique que nous infligeons, dans notre insouciance, à la planète, les bigorneaux se fabriquent des coquilles plus fines, donc plus fragiles. Ce qui est fort apprécié des crabes. Alors, pour s'en protéger, les bigorneaux ont appris à courir plus vite.
Hé, Bigornette ! Est-ce pour cela que tu nous ravis de ta débordante activité blogienne ?
Ne me demandez pas dans quel journal ils en causaient ! Les hauts parleurs de mon ordi ont décidé de fermer boutique et ils sont partis à la cloche de bois sans me prévenir.
Mais j'y pense ! C'était aussi l'autre lundi ! Pas étonnant que mon instrument magique n'ait plus de son. Si vous saviez quelle cacophonie de cymbales et de tambours se querellant sous mon crâne ! Bref, je n'avais pas la banane, mardi dernier ! Et avec ça, une langue blanche et râpeuse comme du sucre au goût de lessive.
Allons bon, je n'avais pas mis le chapeau sur le a et le correcteur d'orthographe m'offrait le choix avec rappeuse. Comme si j'avais envie de déclamer du rap ce mardi là !
C'était plutôt comme un lendemain d'orgie ... sans orgie. Et même pas au fond d'un verre Hé, hé (rajout de dernière minute après avoir fait un tour en crabe chez Bigornette).
Bon, voilà que je suis en train d'emprunter des bouts de mon billet griffonné. Oublions ce moment calamiteux ! Ce mardi matin, après tout, j'ai appris que les bigorneaux savaient sprinter. Je me sens moi aussi dans une forme olympique. Même si je ne m'inscris pas au marathon de New York ! Ce midi, je me ferai  une bonne tasse de café ! Heureusement ...

« Tout passe en ce monde, sauf le café dans les mauvais filtres. »
  [Alphonse Allais], Extrait du journal Le Chat noir - 4 Février 1882
citation trouvée sur evene.fr que vous pouvez rejoindre ici