"Grand Bal du Printemps
Cet air court les ruisseaux et les rues de la ville
..."
Cet air court les ruisseaux et les rues de la ville
..."
Eh oui, je l'ai déjà évoqué dans mes pensées vagabondes (I) , (II) et (III).
Il s'agit de Jacques Prévert, avec la complicité du photographe Izis Bidermanas
GRAND BAL DU PRINTEMPS
Publié pour la première fois en 1951.
C'est d'ailleurs comme cela que le livre commence :
Sur une palissade
dans un pauvre quartier
des affiches mal collées
Grand Bal du Printemps
....
Il y chante Paris et le printemps
Ils osent montrer et nommer la misère, la détresse en même temps que l'aspiration légitime au bonheur.
La deuxième série de citations est extraite de "l'homme qui rit " de Victor Hugo, écrit pendant sa longue période d'exil dans les Iles anglo-normandes et publié en 1869.
Je l'avais déjà lu deux fois à des âges différents et je je le redécouvre avec encore un autre regard.
C'est une de mes lectures du moment, que je savoure en alternance avec d'autres.
Je rétablis la dernière phrase dont j'avais modifier un mot pour corser la difficulté
"Il est très heureux que les rois ne puissent pas se tromper. De cette façon leurs contradictions n'embarrassent jamais"
Victor Hugo fait référence au fait que "un roi ne se trompe pas" est inscrit dans la loi.
Ils osent montrer et nommer la misère, la détresse en même temps que l'aspiration légitime au bonheur.
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Je l'avais déjà lu deux fois à des âges différents et je je le redécouvre avec encore un autre regard.
C'est une de mes lectures du moment, que je savoure en alternance avec d'autres.
Je rétablis la dernière phrase dont j'avais modifier un mot pour corser la difficulté
"Il est très heureux que les rois ne puissent pas se tromper. De cette façon leurs contradictions n'embarrassent jamais"
Victor Hugo fait référence au fait que "un roi ne se trompe pas" est inscrit dans la loi.
En décembre 1869, le pape Pie IX réunissait le premier concile du Vatican qui, en 1870, définissait le dogme de l'infaillibilité du pape. ~~~~~~~~~~~~Le troisième passage est de Charles Baudelaire. Il commence en réalité par
"Il est impossible de parcourir une gazette quelconque ...."
Mais Jacques Prévert, qui le cite dans Grand Bal de Printemps, n'en dit pas plus si bien que je ne sais pas dans quelles circonstances, quand et où (journal, chronique, oeuvre an prose ? lettre ?) il a écrit ces lignes qui me semblent si actuelles.