lundi 16 mars 2009

Le coin du crieur

~ Billet 69 ~

Ceux qui me visitent de temps en temps ont peut-être remarqué un avis Oyez oyez sur la droite avec des annonces temporaires d’événements que je choisis de signaler.


L'inflation de thèmes auxquels on consacre un jour , une semaine, un festival pour communiquer (je déteste ce qu'est devenu ce mot)  plutôt que les autres jours de l'année risque fort de brouiller l'information et de noyer dans la masse ce qui est important.

Pour un petit billet sur "comment j'ai choisi les noms de la catégorie "le coin du crieur" et l'encart "Oyez oyez", il faudra encore attendre un petit peu.

C'est tout à fait par hasard, en écoutant la radio que j'ai appris l'existence de la semaine du cerveau.

C'est drôlement important de progresser dans la connaissance du fonctionnement de cet organe dont on ne sait encore presque rien et qui pourtant fait que les humains pensent et parlent des langues diverses et riches en nuances.  Et oui, la recherche fondamentale française en ce domaine est tout à fait honorable, mais bien malmenée par l'évolution qu'on veut donner à la recherche actuellement.

Pour ce qui est de la francophonie, l'intitulé complet et "semaine de la langue française et de la francophonie". Ce n'est pas par commodité que j'ai supprimé une partie de l'expression. La notion de langue française est incluse dans celle de francophonie.
Sans langue française, point de francophonie et point de nécessité de la mettre à l'honneur.
Pourquoi cette redondance qui frôle, à mon humble avis, la faute de français ?

Quant aux mots imposés pour y apporter nos contributions, l'idée peut être bonne, nos jeux d'écriture sur les différentes communautés que je visite s'en nourrissent. Mais la liste est assez désespérante. De toutes façons, inutile de sauter sur vos crayons et vos cahiers d'écriture : les inscriptions sont closes depuis décembre 2008.

Et que dire des "poètes" qui signent l'article de Libération. Leur article me semblait bien parti mais alors la liste qu'ils proposent, au dixième degré d'ironie sans doute, me semble aussi affligeante que la liste officielle.

Mes propres mots, ce serait bien difficile de n'en retenir que dix. Je me propose de chercher dans mon blog ceux qui reviennent souvent dans mon blog et qui sont le reflet de ce qui me tient à cœur.

En voici déjà deux : racines et universel.

huile sur toile de Maria Balan, le bûcheron pensif, 1977