Pour les Croqueurs de mots, Brunô nous demandait de siffler un tautogramme en S, pour le mots de tête n°9, cette semaine.
Permettez-moi d'en profiter pour vous souffler une idée de sortie si vous aimez comme moi les livres et la lecture.
J'ai entendu le son Ssss qui peut être t ou c et non la lettre S qui peut aussi être zz
Surtout,
ne pas se précipiter,
Sur le seuil de la salle Labrouste,
Suspendre un instant son geste.
Se laisser surprendre par le sombre du lieu
L'embrasser de son regard, vaste et circulaire,
Surprendre le bruissement des feuilles dessinées,
dans le sillon d'un éclat de soleil,.
Sous les arceaux de plein cintre ciselés
Se laisser caresser par les sons susurrés,
Venant s’entrelacer secoués en tous sens,
Sentir s'amplifier les enceintes jusqu'à saturation,
Savourer la majesté de l'éclairage progressif ;
Saisir au vol des parcelles de sens ;
Rebondissant sur les rayons sans poussière
Suivre le sillage des spots vers la scène
qui s'anime soudain sur les plis d'un tissu suspendu,
En quelques scènes de films, se souvenir de titres,
Se délecter aux citations semées en sillonnant les allées,
S'asseoir sur un siège ciré et soulever ce pupitre de mystère,
S'évader sur l'écran avec la lectrice
Dans une histoire singulière ;
Oublier ces autres sons sifflant à ses oreilles ;
Se perdre dans tous ces signes donnés à voir et à entendre,
En oublier les secondes et l'heure au sablier.
S'imaginer ces silhouettes concentrées et studieuses
Et soudain c'est l'évidence du silence
Surgissant dans cette vaste salle
rendue à sa destinée de lecture sereine
Par la puissance de son imagination …
Sur le seuil de la salle Labrouste,
Suspendre un instant son geste.
Se laisser surprendre par le sombre du lieu
L'embrasser de son regard, vaste et circulaire,
Surprendre le bruissement des feuilles dessinées,
dans le sillon d'un éclat de soleil,.
Sous les arceaux de plein cintre ciselés
Se laisser caresser par les sons susurrés,
Venant s’entrelacer secoués en tous sens,
Sentir s'amplifier les enceintes jusqu'à saturation,
Savourer la majesté de l'éclairage progressif ;
Saisir au vol des parcelles de sens ;
Rebondissant sur les rayons sans poussière
Suivre le sillage des spots vers la scène
qui s'anime soudain sur les plis d'un tissu suspendu,
En quelques scènes de films, se souvenir de titres,
Se délecter aux citations semées en sillonnant les allées,
S'asseoir sur un siège ciré et soulever ce pupitre de mystère,
S'évader sur l'écran avec la lectrice
Dans une histoire singulière ;
Oublier ces autres sons sifflant à ses oreilles ;
Se perdre dans tous ces signes donnés à voir et à entendre,
En oublier les secondes et l'heure au sablier.
S'imaginer ces silhouettes concentrées et studieuses
Et soudain c'est l'évidence du silence
Surgissant dans cette vaste salle
rendue à sa destinée de lecture sereine
Par la puissance de son imagination …
Jeanne
Fadosi, 31 octobre 2009
Toute cette magie, si vous aimez les livres, si vous avez le temps, si vous aimez ceux qui lisent à haute voix, vous la trouverez en visitant l'expositionChoses lues, choses vues
à la Bibliothèque Nationale, site Richelieu,
58 rue Richelieu,
Paris IIème
jusqu'au 31 janvier 2010
J'y ai passé un moment bien agréable.