That is the question.
Shakespeare se posait et posait au public cette question intemporelle dans Hamlet au tout début des années 1600, (première publication en 1603).
Il ne doutait pas un seul instant sans doute que cette réflexion était prise dans le plus profond de la grande interrogation sur le pourquoi et le comment.
A-t-il supposé, craint peut-être, que ce genre de pensée serait utilisée de manière tellement réductrice comme alibis par des négationistes de tout poil ? Du coup, il n'est pas possible d'émettre quelque doute sur le bien fondé de théories scientifiques à leur crépuscule. Dans le naufrage de la pensée économique néo-libérale de Milton Friedman, comme dans d'autres paradigmes dans des sciences plus dures, des idées neuves ont bien du mal à se faire entendre. Encore heureux que ces savants courageux mais muselés ne soient plus condamnés à mort ou emprisonnés à vie. Nos sociétés dites civilisées se contentent d'orchestrer voire d'organiser leur mort sociale tout en laissant une large place aux divagations créationnistes ou autres.
Il ne faudrait pas oublier qu'avant la reconnaissance du bien fondé de la pensée de Copernic et de Galilée, le dogme de la terre comme centre de l'univers, et l'univers comme seul monde dans l'espace, était La Vérité Scientifique.
Pauvre Marion Cotillard qui a dérapé "grave" sur la réalité d'évènements historiques incontestables dans notre réalité tangible en trois dimensions. Et pauvres êtres pensants dans notre monde d'images et de second life.
Dans mes réflexions,
il y a je sais
et je sais surtout que je ne sais pas grand chose.
Il y a je crois
j'aime être crédule, faire confiance et je rage (rassurez-vous c'est très enfoui en mon for intérieur) quand je m'aperçois, bien plus tard souvent, que j'ai été bernée.
Il y a je pense, je réfléchis et mes neurones sont encore en alerte.
Il y a je rêve, j'imagine, je m'émerveille, et bien souvent ces voyages imaginaires débouchent sur de la poésie, un monde plus doux à vivre, une utopie sans doute irréaliste.
Et puis, il y a j'observe et dans la réalité du jour, dans la misère ou le ridicule, je glane une parcelle de joie et de lumière gratuite, fortuite, éphémère....
Pour le photographe, ce sont les oies qui sont dans l'enclos grillagé, avec mare et verdure et chemins. Leur espace était suffisamment grand et sans doute était-ce leur seul monde connu. Alors pour ces oies, qui étaient ces humains enfermés de l'autre côté du grillage ?
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C'est encore loin, j'ai l'impression d'être déjà passé par là ! Mais non ce n'est qu'un illusion, t'occupe, ils sont dans la télé.
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