~ Billet 18 ~ 1er octobre 2008
Petit aparté pour commencer, un nouveau documentaire sur les Mayas de la semaine dernière je crois m'a confirmé dans l'intuition que les témoignages des civilisations de l'autre côté de l'atlantique avaient été détruits de manière systématique.
Actuellement quatre parchemins resteraient dont le codex de Dresde qui sert de base à la reconstitution de l'écriture maya. La langue s'est maintenue tant bien que mal par tradition orale et de manière clandestine jusqu'à la fin de l'Inquisition et a donc réussi à survivre jusqu'à nos jours, mais l'alphabétisation avec notre écriture avait, en à peine deux générations, fait disparaître la connaissance des signes écrits, pourtant témoins d'une civilisation beaucoup plus avancée que les nôtres à l'époque. D'ailleurs, il a pu être établi qu'ils utilisaient le zéro dès les siècles avant notre ère.
Pour de plus amples renseignements, taper codex mayas sur un moteur de recherche. Il y a une foule de renseignements dont je n'ai pas l'expertise pour en recommander la pertinence ni pour en pointer les faiblesses.
Internet est une jungle touffue avec des trésors et des écueils, alors je tâtonne souvent.
Voici une illustration d'un codex maya trouvé sur wikipédia :
Impressionnant, n'est-ce pas ! Et ce n'est qu'un tout petit fragment !
Imaginons que les habitants de ce continent, qui sera nommé plus tard Amérique, aient atteint nos rives avant Christophe Colomb !
Après tout, les Gaulois, tribu assez réduite du temps des Gaules (notez bien le pluriel), ne sont que très peu dans notre héritage culturel et génétique.
Sans remonter aux migrations entre celtes et bretons, les hommes du Nord, autrement dit les Normands north's men en anglais moderne tiens donc ? avaient bien fini par s'installer dans les provinces des côtes d'opale et de nacre après avoir mené des expéditions de rapine depuis la Scandinavie.
Les Normands, encore eux, ont migré vers les îles britanniques au XIème siècle depuis les côtes des environs de Dives sur Mer.
Quand je pense que les descendants de frères et de cousins se feront plus tard une guerre de cent ans !
Donc rêvons que ces fiers peuples, ces civilisations lettrées, savantes, qui avaient su établir une connaissance des étoiles et des planètes avec une précision qui devrait forcer l'admiration, inventons qu'ils aient réussi à fabriquer des navires capables de remonter les vents et les courants pour parvenir jusqu'en Europe.
Des questions se posent par exemple sur l'origine des Guanches des Îles Canaries.