dimanche 12 octobre 2008

Le droit à un avenir

~ Billet 21 ~ 12 octobre 2008

Aujourd'hui, je n'ai pas beaucoup de temps à consacrer à mon blog, surtout qu'il fait beau et que j'en ai profité pour sortir mon appareil photo.

Pourtant, un sujet d'actualité d'aujourd'hui m'interpelle : fallait-il revenir sur l'autorisation d'extradition de Marina ...?
Les victimes des brigades rouges pensent-elles panser leur plaies incicatrisables en demandant à la justice italienne d'être le bras légal de leur vengeance ?
Les apprentis rebelles peuvent-ils être tentés par le passage à l'acte devant l'exemple d'une quasi impunité ? Du moins est-ce l'idée qu'en véhiculent les médias alors qu'elle est restée de longues années en prison puis libérée en Italie avant d'émigrer en France dans le cadre de la protection accordée par le Président de la République française après une condamnation en appel.

Les Représentants d'un Etat de Droit peuvent-ils revenir sur la parole donnée sous une présidence de Droit précédente ?

Comme toujours, il n'y a ni réponse simple, ni réponse unique et ce geste dont on peut se demander ce qui motive un tel revirement devrait être accompagné d'infinies précautions pour ne pas donner de blancs seings à des crimes futurs.

Car j'ai envie de le clamer, rien , non rien ne justifie dans notre siècle qui devrait être de plus de sagesse, rien ne justifie et n'excuse des actes de malveillance quels qu'ils soient, du plus anodin au plus tragique. Et dans cette Histoire-là, il y a bel et bien eu des tragédies.
Dans ce grand délitement actuel de nos économies de marchés financiers et monétaires, les responsables de morts sociales et de suicides ne seront pas poursuivis. Ils ne seront même pas désignés.

Ne pas oublier, non, mais passer à autre chose, c'est ce qui permet de tenir debout. La vie n'est jamais derrière soi : elle est devant.

Je ne sais si les papillons et les abeilles ont ou non une mémoire. Ils viennent seulement de revenir vers mon jardin après un grand été livré à d'autres bourdons moins sympathiques. Et tant pis si je dois supporter quelques chenilles au printemps prochain.
 

Dès l'ouverture des volets, la beauté du matin m'a accueillie comme pour dire le réenchantement sans fin du monde :


Pas cabotines le temps d'appuyer sur le déclencheur, la belle butineuse est sortie du champ.


Il m'a fallu mettre en rafale et mitrailler beaucoup pour quelques clichés convenables :


Et pourtant la ruche était là en grand nombre !


Pour les papillons, ce fut encore plus compliqué, s'ils ne me craignaient pas, la petite boite les tétanisait en position d'ailes résolument repliées


ou les envoyaient ailleurs et il fallait les prendre à la volée au petit bonheur la chance