Défi n°104 des CROQUEURS DE MOTS au chant du coq avec Eglantine-Lilas pour l'avant-dernier défi de la saison avant l'été. En espérant bien, avec Tricôtine que l'aventure des mots à croquer continuera à la rentrée prochaine.
A-t-on trouvé notre barreur pour le défi n°105 ?
Selon les nouvelles consignes de la Coquille, pas de sujet imposé pour les jeudis en poésie, mais il est possible de faire des suggestions aujourd'hui c'est "chat ou chatte", l'occasion de remettre en ligne une des récitations d'écolière qui me plaisait bien.
Le chat et le soleil
Le chat ouvrit les yeux,
Le soleil y entra.
Le chat ferma les yeux,
Le soleil y resta.
Voilà pourquoi le soir,
Quand le chat se réveille,
J'aperçois dans le noir
Deux morceaux de soleil.
Maurice Carême, 1899 - 1978, L'Arlequin, 1970
L'occasion aussi de rappeler les épitaphes à des chats écrits pour les parchemins de Bigornette : Minouche ; Gribouille ; Toby
L'occasion de mettre en ligne aussi pour les plus courageux lecteurs le poème qui avait donné l'idée du thème à Bigornette : Epitaphe d'un chat, de Joachim Du Bellay.
Mais pour ceux qui seraient allergiques à ces animaux qui gardent toujours leur part de mystère et leur esprit d'indépendance, vous apprécierez peut-être mon petit couplet à la gloire de Igor, le ténor de la basse-cour !
Ah zut, c'est le contraire, il y a du rififi dans la basse-cour. ces poulettes ne veulent plus être réveillées à pas d'heure il parait. Zut, zut, vous n'allez pas lui faire un sort quand même à Igor ?
