lundi 29 avril 2013

Défi n°101 : "Les routes du temps"

Sur la Coquille des CROQUEURS DE MOTS, avec Hauteclaire de quart pour le défi n°101, notre cap'tain Tricôtine a toute confiance. A-telle bien fait ? La feuille de route va nous emmener loin, pour sûr !
Je résume, (pour connaitre les consignes mieux vaut relire l'original :
à l'abordage : défi n°101 chez Hauteclaire)
Nous sommes des explorateurs et nous avons déniché une machine à explorer le temps. Nous avons donc à décrire nos sensations à bord de l'engin, au cours de 2 voyages (là je n'ai pas bien compris si c'était l'un ou l'autre ou les deux), l'un dans le passé, l'autre dans le futur.
L'occasion pour moi, à la veille de faire accomplir à mon blog un saut dans l'inconnu de la sphère obéienne, de faire remonter à la surface une nouvelle commencée aux tous débuts de ce blog Fa Do Si (en 2008), et que j'ai depuis laissé tomber dans les oubliettes du temps webien
Voici donc le début résumé de cette expédition inachevée :
Imaginons que les habitants de ce continent, qui sera nommé plus tard Amérique, aient atteint nos rives avant Christophe Colomb ! Rêvons que ces fiers peuples, ces civilisations lettrées, savantes, qui avaient su établir une connaissance des étoiles et des planètes avec une précision qui devrait forcer l'admiration, inventons qu'ils aient réussi à fabriquer des navires capables de remonter les vents et les courants pour parvenir jusqu'en Europe.
Et si l'Histoire s'était déroulée ainsi !
Nous sommes en 1489 et les aztèques (ou les mayas ou les toltèques) s'apprêtent à aller voir de l'autre côté de l'océan si le soleil se couche à l'est. Leurs vaisseaux sont encore à rames et à voiles, mais on leur a ajouté une drôle de machine à pistons qui entraîne des turbines et augmente la vitesse des navires en soulageant les rameurs.
Simplement, cette machine qui comprime l'eau n'est pas encore, semble-t-il tout à fait au point et les oracles y voient la machine du diable qui va effrayer les poissons et réveiller les génies des fonds marins.
Une délégation de la couronne impériale accompagne sur la grève le départ de l'équipage, tandis que les habitants se relayent pour passer autour du cou des marins des colliers de talismans et porte-bonheur.
Ils espèrent aussi aller à la rencontre du messager des dieux annoncé par les oracles. Ne viendra-t-il pas de l'orient par l'immensité de l'océan ?

Voilà plus de deux mois que leur navire, doté d'un moteur à eau construit d'après l'observation de la propulsion du calmar dont l'efficacité décuple la vitesse, a atteint une drôle d'île flottante en plein milieu de l'Atlantique. C'est d'ailleurs pour cela qu'ils vont nommer ainsi cet océan car les occupants de cette plateforme d'une centaine de kilomètres carrés se désignent comme les Atlantes.
[...]
Sur Atlantis, la venue de tant d'inconnus a été observée avec prudence mais sans hostilité. La crainte des maladies et de comportements inadéquats a malgré tout conduit à une mise en quarantaine sur une annexe de 25 km2 confortable certes, mais confinant vite à l'ennui dans un temps où il n'y avait plus d'autre tâche à accomplir que les diverses occupations d'entretien.
[...]
Attendre le sésame pour être autoriser à faire étape ou pour un retour ou la poursuite vers l'inconnu ! Le grand saut, quoi ! La vie s'écoulait paisiblement entre loisirs et conversations. Certains appareils commençaient à livrer leurs secrets. Nos navigateurs font des progrès dans la compréhension de la langue de leurs hôtes. Il faut dire que les moyens les plus étranges ont été mis à leur disposition. De ce fait, ils comprennent comment utiliser ces curieuses machines qui leur facilitent les tâches les plus banales comme le nettoyage ou l'alimentation mais aussi leur ouvrent un champ de connaissances insoupçonné de leurs terres d'origine.

Sur leur île artificielle, eh oui, ils disaient déjà leur île, même s'ils n'avaient pas l'intention d'y rester, ils avaient aussi cherché dans les informations du futur, des solutions aux imperfections de leur système de propulsion. Et là quelle n'avait pas été leur stupeur de constater que dans les années 2000, leur système n'était utilisé, et à grands frais car hors de l'élément naturel aquatique, que pour la propulsion dans l'espace avant la mise à feu des moteurs principaux ! 

Une exploration superficielle des bandes annonces d'un avenir plus lointain commençait à les interpeller. Allaient-ils continuer leur voyage vers des terres inconnues ? retourner à leur point de départ, mais que dire à ceux qui étaient restés ? Se préparer à explorer d'autres mondes ? Rester sur ce havre borné mais douillet tant qu'on ne les en délogerait pas ?
A suivre ... (peut-être)

Cette miniature en or date du 1er siècle avant Jésus-Christ
(j'ignore malheureusement le musée où il se trouve et la civilisation dont il témoigne)

Je remets en ligne sans modification la nouvelle et ses à côtés dans une mise en page simplifiée pour les plus courageux d'entre vous. Les billets de 1ère éditions du roman du Ponant sont 
Voyages voyages (16 juillet 2008)
Du ponant au levant (5 octobre 2008)
Humains, rien qu'humains (10 octobre 2008)
Attendre le sésame (17 octobre 2008)
Le long du rivage (23 novembre 2008)