La mémoire m'est revenue au milieu des escaliers ... j'allais me coucher en oubliant que c'était aussi la rentrée des defis des CROQUEURS DE MOTS
et avec les défis, les jeudis en poésie levant l'encre en faisant chanter les moussaillons.
Vu l'heure tardive et mes yeux parsemés des premières étoiles d'une nuit de silence auxquels ils aspirent, vous me pardonnerez, j'en suis sûre de vous envoyer d'ici vers d'autres escales de mon blog où poésie rime avec "SONORE"
La musique en poésie c'est l'incontournable Art poétique, de Paul Verlaine,
mais tout autant, l'univers saturé de sons de la mer qui devient La musique sous la plume de Charles Baudelaire.
La mer toujours avec Baudelaire, se faisant orgue, animant les violons et les chansons des mémoires aux amours enfantines dans Moestra et errabunda.
Et pendant que la coquille des Croqueurs de mots quitte le rivage, "les enfants font sonner en courant les anneaux du vieux mur" ainsi que le décrit si bien Albert Samain dans Matin sur le port
et pourquoi pas faire ces lectures en ouvrant dans un autre onglet La mer de Debussy ?
Si vous préférez les promenades au bord des ruisseaux, deux poèmes de Clemens Brentano si évocateurs :
Hörst du wie die Brunnen rauschen ? (entends-tu comme les fontaines murmurent ?)
Singet leise, leise, leise (chante doucement, doucement, doucement)
deux poèmes que j'avais publiés avec leur traduction
En visite chez Lenaïg citant Prévert, j'ai eu envie d'ajouter avec lui
"il est terrible le petit bruit de l'oeuf dur ...
dans la tête de l'homme qui a faim" à écouter avec Marianne Oswald par exemple
voiliers sur le Tage, 1998 |
Au fait, savez-vous ce que j'ai découvert, un jour que je cherchais ce qu'on disait de Fadosi sur un moteur de recherche ?
Une tentative louable de faire communiquer le monde entier en tricotant un langage uniquement par la combinaison des notes de musique. Une initiative qui a fait flop.