A la manœuvre sur la coquille des CROQUEURS DE MOTS pour le défi n°75,Lénaïg nous convie à cogiter sous la cafetière (ou sous le chapeau) à notre convenance à partir de quelques suggestions :
"Qu'il est beau, mon chapeau !
Que cache cette capuche ?
Il y en a sous son bonnet ! ...
En bref : couvre-chef !
A partir de ce mot, on écrira ce qu'on voudra !
Une seule condition : glisser Qui m'aime me suive ! dans son texte."
Pour l'occasion, je réédite une nouvelle fois le texte que j'avais écrit pour Bigornette.
J'y ai introduit la phrase demandée
Chère Honorine,
Elle en a de bonnes, Bigornette, pour son prénom du mercredi ! Elle nous demande pour sa récréa-bigornette de faire preuve de l'imagination la plus débridée !
Elle en a de bonnes, Bigornette, pour son prénom du mercredi ! Elle nous demande pour sa récréa-bigornette de faire preuve de l'imagination la plus débridée !
Mais pourquoi irais-je imaginer une Honorine, quand tu te rappelles à ma mémoire avec ta singularité chaleureuse ?
Pas possible pour toi de passer inaperçue. Je me souviens de ta façon de dilater l'espace et d'alléger l'air et l'humeur à ton entrée dans notre salle de détente.
Le bruit se faisait sourdine.
Si tu avais déclaré "Qui m'aime me suive !", tu nous aurais tous vus prêts à faire le tour du monde dans tes bagages.
Je me souviens de ton rire contagieux et pourtant si léger et discret, jamais vulgaire, jamais aux dépens d'autres.
Je me souviens de tes drôles de chapeaux, aussi originaux que gais et plein de grâce sur ta tête. Toute autre en aurait été ridicule, mais ils semblaient faire partie de toi.
Nous ne nous sommes pas beaucoup croisées. J'aurais pu effacer ta silhouette comme ma mémoire l'a fait de bien d'autres.
Dans mon souvenir, tu es la gentillesse et la gaieté personnifiée, vaille que vaille.
J'espère que la vie et ses coups du sort auront préservé en toi ces qualités si précieuses et si rares.
Chapeau, Honorine, la si bien nommée !
Bien à toi,
Jeanne Fadosi, le mercredi 9 septembre 2009 (adapté à la nouvelle consigne d'écriture pour le lundi 20 février 2012)
Je me souviens de tes drôles de chapeaux, aussi originaux que gais et plein de grâce sur ta tête. Toute autre en aurait été ridicule, mais ils semblaient faire partie de toi.
Nous ne nous sommes pas beaucoup croisées. J'aurais pu effacer ta silhouette comme ma mémoire l'a fait de bien d'autres.
Dans mon souvenir, tu es la gentillesse et la gaieté personnifiée, vaille que vaille.
J'espère que la vie et ses coups du sort auront préservé en toi ces qualités si précieuses et si rares.
Chapeau, Honorine, la si bien nommée !
Bien à toi,
Jeanne Fadosi, le mercredi 9 septembre 2009 (adapté à la nouvelle consigne d'écriture pour le lundi 20 février 2012)
Ce n'est pas Honorine, bien sûr ! Ce chapeau date des années 1920.
retrouvez l'image dans le billet de sa parution Chapeau d'antan
Si vous voulez d'autres histoires de chapeaux, ceux des Catherinettes par exemple, des chapimous à travers les âges, ou des coiffes d'antan