Que de plumes ont été trempées
dans l'encrier de la nuit !
Que de notes se sont envolées
Vers l'impossible à la minuit.
Les nouvelles des jours récents
Me renvoient toquer à la porte
Non pas de la voisine
Ni du groupe Indochine
Mais à la fin d'un rêve
Quand l'espoir quittait Prague
Et que les Frères Jacques
Chantaient "la lune est morte".
Je veux encore y croire
Et relirai tout cet espoir
contenu dans les poèmes
A l'astre en diadème**
D'un grand-père appelé Victor*,
Qui lui aussi croyait encore
A un sursaut d'humanité
Liant le juste à la bonté.
Jeanne Fadosi, 12 août 2010
** clin d'oeil à la chanson de Mouloudji, La complainte de la butte
Cet hiver, près de chez moi, la lune s'est accroché au réverbère, petit lutin mutin, pour tenir compagnie à la bonne étoile, pendant que là-haut dans le ciel, elle y avait laissé sa trace dans un miroir.