vendredi 9 avril 2010

Défi n°26 : Enterrer les jours calamiteux . . .

La consigne des Mots de tête n°26 des CROQUEURS DE MOTS de Brunô était d'écrire une histoire tirée de faits réels ou de pure fiction concernant "un enterrement invraisemblable"


Je n'oublie pas les blogopotes mais les soucis que me causent internet, la vétusté de mon matériel un peu saturé maintenant et arrivant en bout de carrière, l'indigence de mon budget qui m'oblige à d'autres priorités, le soleil qui me fait des avances de l'autre côté de la vitre et qui, après les pluies de mars, fait pousser l'herbe à toute allure ...
Bref, vous le comprenez, je vais mettre ce blog en pause pour toute la fin de la semaine et chercher dans la douceur du printemps revenu, les deux escargots de Prévert, pour enterrer avec eux s'il est possible, toutes les causes d'agacement et de soucis, de misère et de souffrance, d'ignorance et de bêtise.
Je vais profiter du jardin pour enterrer la bêtise méchante, ou la méchanceté stupide, cette hydre à mille têtes qu'on trouve partout sur la terre et qui est aussi vieille que le monde, m'a dit la rumeur.
Excusez-moi, sur une autre ligne, on me souffle dans l'oreillette qu'il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Mais je n'en veux pas aux ours, moi ...
Vous croyez que l'enterrement n'aura pas lieu ? Je m'avance imprudemment, la bête immonde n'est pas prête d'être dans un cercueil ?
Va savoir ...

C'était mes petites élucubrations du vendredi autour des mots de tête n°26 pour l'enterrement invraisemblable des Croqueurs de mots, .

Profitez bien des petits bonheurs qui passent à votre portée, je sais que vous n'en fermez pas les yeux pour autant.

Et tiens, pour ceux qui ont encore un peu de considération pour la planète, une toile à voir sur grands écrans, vous savez dans les salles obscures qui vous emmènent en voyage dans les pays de rêve

Solutions locales pour un désordre global, le dernier film de Coline Serreau, sorti le 8 avril 2010
J'espère qu'il restera suffisamment de temps à l'affiche pour que je puisse aller le voir.


Et si j'ajoutais que ce romarin prospère en 2010 n'a pas supporté les rigueurs de l'hiver suivant ?

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