mardi 12 octobre 2010

Abolir la violence


Je voulais publier cet article le 10 octobre mais de multiples empêchements l'ont reporté.

Il ne reste que jusqu'à samedi 16 octobre pour prendre connaissance des articles du numéro du 17 septembre 2010 de La République du Centre sur les violences faites aux femmes, dont un concerne ma petite nièce Anne-Sophie vont bientôt ne plus être accessibles car la durée de mise en ligne est d'un mois.

Abolir la violence ... Vœu idéal, vœu déraisonnable, ...

Oui, je sais. Pourtant qui aurait parié,  il y a seulement 40 ans, que la peine de mort ne serait pas pratiquée actuellement  (en 2010) dans 139 Etats sur plus de 200 ?

Vœu incompréhensible ?

Alors, c'est vrai, depuis des millénaires, les humains fonctionnent selon le ressort de la vengeance.

C'est un premier réflexe tellement humain, vite bâillonné heureusement. A quoi servirait une autre mort, un autre crime ?

Car la peine de mort n'est rien d'autre que l'institution légale de la vengeance.

Qu'on ne vienne pas me parler d'exemplarité. Sinon, depuis le temps qu'elle existe sur la planète, il ne devrait plus y avoir de meurtriers.

Qu'on ne vienne pas me parler de psychopathes dont il n'y aurait pas d'autre moyen de se protéger. Quelle est la part des crimes ou des meurtres de sang qui ne sont pas le fait de gens ordinaires ou de professionnels du crime ?

Notre société moderne fabrique à tous les étages une violence brutale ou insidieuse.

C'est contre cette violence qu'il faut lutter, bien plus encore que contre ceux qui en viennent à l'irréparable.
Même si, qu'on ne se méprenne pas, les meurtriers ne doivent en rien être dédouanés de leurs actes révoltants et immondes, inexcusables.

 Dimanche 10 octobre 2010, 10/10/10, c'est aussi le jour choisi par 170 pays pour relancer la campagne pour sauver le climat.
La conférence de Copenhague, bien trop surinvestie d'espoirs, lui a fait plus de mal que de bien.

Le climat, c'est important, c'est aussi bien restrictif comme objectif quand des boues rouges abreuvent les sillons des plaines du Danube.
En maltraitant notre planète, en l'empoisonnant, non du sang de la terre, mais de ses déchets toxiques, c'est notre humanité qu'on assassine.

Et non, ce n'est pas un discours de désespoir, il est tard, très tard, d'énormes dégâts ont déjà été faits, mais il n'est pas trop tard !

Et nous y pouvons tous quelque chose !

Je publie ce billet dans Croqueurs de mots, pour y avoir déjà publié les autres billets relatifs au calvaire de ma petite nièce.
Je pensais qu'il n'y avait pas vraiment sa place, mais allant voir le défi n°40 chez Harmony37, je pense que si :
 C'est en effet dans l'ignorance de cette imminence que j'ai publié le billet Ça n'a pas de sens le matin même où Anne-Sophie s'est éteinte. ... Juste avant.