lundi 3 novembre 2014

Défi n°133 : "pseudo ... fasi"

Une petite pensée à notre cap'tain dômi qui a besoin de se remettre d'une tempête sur son navire perso.C'est Harmonie qui tient fermement la barre de la quinzaine pour ce défi n°133 des CROQUEURS DE MOTS.
"Je regardais les blogs et par conséquent vos pseudos
C'est curieux ces pseudos parfois
ils interpellent et appellent à d'autres choses.
Alors avis à toute la population croqueurs : je vous propose de mettre en scène votre pseudo"

Une idée séduisante à priori qui m'a donné du fil à retordre à mettre en oeuvre. Ce n'est pas tant le syndrome de la page blanche qui m'a frappé que l'excès de verbiage. Comment faire bref ? Comment ne pas se répéter ?
Et voilà que du coup, ayant tout biffé, je me rends compte que je ne réponds pas exactement au défi.
Fa Do Si, Jeanne vous l'a présenté dans le billet de bienvenue et vous en avez découvert l'origine et les péripéties cette été, quand j'ai exhumé de mes brouillons Connaissez-vous la langue universelle de Sudre ?.
Jeanne ? Oui, ce n'est pas mon prénom mais cela aussi je l'avais expliqué dès le 1er mai 2009, dans mon billet Fleurs bonheur.
j'y précisais que "non, mon pseudo ne vient pas d'une admiration pour cette donzelle de Donrémy, tiens, encore des notes de musique (hasard). Je dois à Jeanne, l'une de mes grand-mères, de l'avoir reçu en deuxième prénom. Ce prénom était à la mode au moment de sa naissance qui est aussi celle de la petite fille de Victor Hugo, mise si souvent en poèmes dans L'art d'être grand-père (1869).
D'ailleurs, pour tout dire, si je devais me référer à une Jeanne célèbre, je choisirais plutôt la Jeanne de George Brassens, encore que je n'aie jamais eu de cane*."
et que, à propos de la donzelle évoquée plus haut, le premier mai évoque aussi la fête de Jeanne d'Arc. J'en ai entendu parler depuis mon enfance, ayant alors quelquefois l'occasion d'aller à Orléans. Cette ville y fête depuis 1430, sauf empêchement de l'Histoire, l'arrivée de la pucelle à Orléans qui fut délivrée entre le 30 avril et le 8 mai 1429, il y a donc 580 ans. (+6 maintenant).
Tout le monde peut ne pas adhérer à ces commémorations tournées vers un passé lointain, mais il est regrettable que le souvenir de cette jeune fille ait été récupéré à des fins politiciennes, car l'Histoire d'un pays appartient à tous ses habitants."

Quant à "mettre en scène" mon pseudo, c'est-à-dire, le mettre en évidence, lui faire jouer un rôle ... le mot scène suffit à réveiller ma peur panique de la foule, comme cette première fois où ma grande sœur, fière de faire sur la scène de l'Amicale laïque un duo de danse où je devais être son faire valoir, je me suis enfuie au lever de rideau au plus loin des coulisses, incapable d'affronter le public. Elle en fut quitte pour un solo sur pointes dont elle combla mon absence avec le succès bon enfant de ce genre de spectacles d'amateurs. Je n'avais que six ans.
Pourtant, J'avais plutôt aimé cela jusque-là, qu'on me mette en scène, par exemple en Boucle d'or, à l'école maternelle l'année d'avant. Que s'était-il donc passé ? Mais ça c'est une autre histoire ...

A la fin de juin 2008, Jeanne Fadosi se lançait dans la blogosphère, en égrenant sur son blog peu à peu ses pensées vagabondes, dont elle fit ses premiers avatars.
 

* Même que le jard de la Basse-Cour, jaloux de ses oies, m'a laissé un jour un cuisant pinçon au mollet.