samedi 1 novembre 2014

A nos chers défunts

Billet 25  du 1er novembre 2008 18:18 réédition 1er novembre 2014



Ne restons pas à pleurer sur ta tombe,
Tu n'y es pas, tu n'y dors pas.
Tu es un millier de vents qui soufflent,
Tu es le scintillement du diamant sur la neige,
Tu es la lumière du soleil sur le grain mûr,
Tu es la douce pluie d'automne.
Quand je m'éveille dans le calme matin,
Tu es le prompt essor
Tu es la claire étoile qui brille dans la nuit.
Ne restons pas à pleurer sur ta tombe,
Tu y es et tu n'y es pas.
Tu es partout où le monde est vivant.

Adaptation (j'ai réécrit à ma mode les deux derniers vers) d'un poème anonyme trouvé dans le livre « Paroles d'espoir » recueillies par Michel Piquemal, illustrations de Michele Ferri aux éditions Albin Michel,  1999
© 1995, Albin Michel Jeunesse

Je pense avoir trouvé ce livre plus tard et cette adaptation retrouvée en faisant un peu de rangements, était à l'origine dédiée à ma sœur Lil au début de l'année 2002.
elle aurait pu correspondre à Maman partie en 1999 ou plus tard à Gérard, un autre de mes frères, qui a tiré sa révérence le jour de la Toussaint, il y a tout juste deux huit ans.
La visite des cimetières est sans doute utile pour beaucoup et nécessaire aussi pour montrer aux gestionnaires des communes que la ou les tombes des proches n'est pas délaissée. Le commerce sur la mort existe aussi. Honte à nous décadents qui ne respectons plus rien.
Je n'ai pas besoin de cette proximité pour me sentir reliée aux êtres chers qui m'ont accompagnée de leur vivant.
Après tout, leur éternité s'inscrit dans la mémoire des vivants et leur transmission.

Ci-dessous le fac similé de la double page de l'original :


extrait de ce petit livre que je vous recommande pour adoucir vos pensées si on le trouve encore.

Paroles d'espoir, chez albin Michel