lundi 6 septembre 2010

Défi n°37 : Ponctuation ...

Pour le défi n°37 des Croqueurs de mots Tricôtine en a confié le gouvernail à Lilie qui nous convie à tricoter un article autour, avec, sur, ... comme vous voulez ...
   serait-elle voisine de celle où la Jeanne et le Thomas ... d' EriK Orsenna ont débarqué, guidés par une chanson douce ? (La grammaire est une chanson douce, Erik Orsenna, 2001)
L'île de Lilie 
Ecrire un joli conte sur les signes qui sont la respiration des phrases et du sens, voilà qui irait bien à cet auteur. Mais ce sont les accents et le subjonctif qui ont guidé sa plume ces dernières années, sur ces sujets, s'entend !)

 le blog des Croqueurs de mots, mis en place en juin dernier, relaye les informations principales sur la communauté et notamment les plannings et les quarts de pilotage et les escales précédentes de la coque de noix vaillante sur la mer immense des blogs.

Pas vraiment d'inspiration en ce moment, toutes mes pensées tournent en bouclent et reviennent sur le sens et le non sens de ce qui vient de s'achever.

Alors juste cette banalité,

La vie est une parenthèse
qui s'ouvre en points d'exclamation,
et se décline en paragraphes
ponctués de points à la ligne.
de points-virgules ;; au fil du temps,
en d'autres points de suspension ...
quand le silence remplace les mots.

Elle accepte d'autres parenthèses,
pourvu que le chemin soit droit
Mais la ligne qu'elle soit droite ou courbe
reste une suite de points,
la durée liant les instants.

Elle s'achève souvent bien tôt,
d'un autre point d'exclamation !
sidéré d'effroi celui-ci,
bien différent des tout premiers,
qui étaient d'avenir et de joie. 

Pour certains c'est le point final
d'une froide pierre tombale,
Pour ceux qui sont dans la croyance
d'un paradis et d'un enfer,
ce sont des points de suspension ...
qui s'ouvrent sur un infini. 

Sans croyance d'un rien ou d'un tout,
pour tous les autres  dont je suis,
dans l'humble hésitation du doute,
une vie entre parenthèse
devient point d'interrogation.
          Jeanne Fadosi, dimanche 5 septembre 2010




Dédié à une petite nièce, inhumée jeudi dernier 3 septembre,
et à sa famille et ses amis.
Elle avait 24 ans.

Complément : ce poème a été republié le 23 mai 2011 avec le titre Le temps d'une vie ...
Pour Enriqueta et ses jeux d'écriture ouverts sans limite de temps
pour L'horloge tourne

Je réédite ce poème mis en ligne au début de septembre 2010 sous le titre Ponctuation ...

Je vous invite à cliquer sur les liens pour le resituer dans la période où j'ai été amenée à l'écrire.

Anne-Sophie : elle avait 24 ans et confondait être aimé avec accepter les humiliations et la violence


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