samedi 27 juin 2009

Arbre

Billet 137 ~ ex-catégorie l'hebdo des casse-têteDana est partie avec ses ânes en nous confiant ses arbres pour le thème de la semaine.
Elle ne s'en éloignera pas autant que Brassens dont le regret nous a valu une bien belle chanson et peut-être cherchera-t-elle à monter plus haut.


L'arbre offre son ombre
Filtre l'air tiède et venteux
Nourrit de ses fruits.
                                                       Jeanne Fadosi, vendredi 26 juin 2009

vendredi 26 juin 2009

Si les saisons étaient ...


Billet 136 ~ (ex-catégorie Le geste du colibri)
Le septième geste du colibri nous invite à réfléchir aux différentes saisons.

Saisons : un nom qui renvoie à des réalités bien différentes selon l'endroit de la planète où on vit, entre les quatre saisons des climats tempérés et la saison sèche et la saison des pluies de toutes les contrées de moussons, sans oublier l'Afrique équatoriale et les pays à l'éternel printemps ou à l'éternel hiver ...

Un nom qui s'attache à des imaginaires multiples à travers les mythes, les légendes, les textes spirituels ou philosophiques, les arts, ...
tous les arts ...

Si le printemps était un cinéaste, ce serait Takeshi Kitano



pour les arbres en fleurs dont il a fait un personnage dans son film Dolls de 2002

Si l'été était un peintre, ce serait Van Gogh
pour la manière dont il a exalté le soleil ardent et les blés murs


source Wikimédia (cliquez sur le lien pour en savoir plus)
Si l'automne était un poète, ce serait Guillaume Apollinaire
pour le poème appris dans mon enfance


"Dans le brouillard s'en vont un paysan cagneux
Et son bœuf lentement dans le brouillard d'automne"


Si l'hiver était un chanteur, ce serait Gilles Vigneault
pour "[son] pays ce n'est pas un pays c'est  l'hiver"



des cinéastes, Eric Rohmer pour ses contes



Takeshi Kitano encore pour Dolls










Si les saisons étaient l'essence de la vie et du temps, le rythme d'un seul film
ce serait :

Printemps été automne hiver et printemps

de Kim Ki-Duk

et dont l'article du Monde  vous dira beaucoup sur mon choix.

vendredi 12 juin 2009

Mes premières indignations ...

~ Billet 126 ~

. . . Celles dont je me souviens en tous cas.

C'était une controverse assez vive avec mon petit voisin. Nous avions trois ans tous les deux et la discussion, âprement argumentée de part et d'autre portait sur le commandement du papa ou de la maman, des droits et des devoirs des enfants, des subtiles (déjà) distinctions de ceux-ci entre les garçons et les filles.

Inutile d'aller chercher bien loin d'où me venaient mes convictions.



Ma maman m'a parlé très tôt de son enfance et de sa jeunesse. Il faut dire que je lui posais beaucoup de questions auxquelles j'ai eu la chance qu'elle ait toute la patience du monde pour y répondre.







Vous devinez bien sûr que mon voisin, Petit Paul prétendait que c'était les papas qui commandaient.

Nous n'en serions pas venus aux mains, il y avait beaucoup trop d'affection entre nous .... Et le grillage entre nos deux cours. Et Petit Paul qui restait sur le seuil de sa maison, sagement, les cheveux mouillés.

Mais chacun campait fièrement sur ses positions.

- Viens me le dire plus près si tu oses !

Petit Paul ne bougeait toujours pas du seuil.

- Allons viens, puisque c'est les garçons qui commandent, que tu dis !

- Je ne peux pas.

- Pourquoi ?

- Je n'ai pas le droit.

- Pas le droit de quoi ?

Une voix de soprane, douce et ferme, nous parvint de sa cuisine.

- Petit Paul, viens ici, tu ne sors pas les cheveux mouillés, gare au rhume, sinon.

Petit Paul est allé vers sa maman sans l'ombre d'un nuage sur sa figure, tandis que je lui disais :

- Ah ! tu vois bien que ce sont les mamans qui commandent !

Et n'hésitez pas à en apprendre un peu plus sur l'histoire du travail des enfants en France